édito

De la promotion du made in chez nous

Salut,

A moins d’être parti en stage au fin fond de la forêt amazonienne, il ne t’aura certainement pas échappé que de nombreux gouvernements ont intégré dans leurs objectifs le retour du «Made in chez nous». Voilà la nouvelle solution pour doper l’économie et encourager la création d’emplois. Sans vouloir commenter ces décisions protectionnistes – voire ultra-protectionnistes -  qui peuvent surprendre à l’heure de l’abolition des frontières et de la globalisation, il est intéressant de constater que notre pays l’a intégré depuis longtemps dans son discours à l’international. Véritable argument dans sa promotion économique, le «Swiss Made» dénote avant tout le synonyme de la précision, de la qualité et du travail bien fait.

Aujourd’hui, ce concept doit encore être mieux appliqué au niveau de la formation. Pour attirer de nouvelles entreprises. Pour permettre à la Suisse de conserver une croissance économique positive. Nos autorités (cantonales & fédérales) l’ont compris: la formation est un catalyseur pour la survie du pays.

Cet état des lieux donnerait presque l’impression que tout est parfait dans le meilleur des mondes. Mais il n’en est rien: l’accès à ces formations a un prix. Etudier en Suisse est un luxe: un quart des jeunes en formation peuvent accéder à des études supérieures. Nombre d’étudiants y renoncent par manque de moyens ou à cause des difficultés de concilier études et petits jobs. Dans quelques semaines, le peuple devra se prononcer sur l’initiative de l’UNES pour l’uniformisation des bourses. Sauf grande surprise, cette votation devrait passer haut la main. Un bon signal pour la pérennité de notre «Swiss Made»!

Bonne lecture.